« Son moteur à eau » affole les automobilistes : pourquoi tout le monde se l’arrache malgré la polémique

julien
écrit par Thomas

novembre 5, 2025

Et si notre salut carburant venait… de l’eau du robinet ? Impossible, diront certains. Et pourtant, le moteur à eau signe un retour remarqué, porté par un Breton malicieux et face à la flambée du prix à la pompe. Plongée sous le capot d’un phénomène qui fait couler beaucoup d’encre et qui laisse les automobilistes entre espoir sincère et méfiance polie !

Un vieux principe remis au goût du jour : le moteur à eau revient en fanfare

Le moteur à eau, ce n’est pas le dernier gadget sorti tout droit de la science-fiction. Le principe a même été expérimenté dans les premières heures de l’automobile, avant la Première Guerre mondiale. Sauf qu’en 2024, avec des prix du carburant flirtant allègrement avec les deux euros le litre, les Français se retrouvent à jongler entre astuces – et parfois miracles – pour faire baisser la facture. C’est dans ce contexte brûlant que Laurent Baltazar, touche-à-tout du Finistère, a rafraîchi le concept et relancé le sujet.

Son invention ? Un kit moteur baptisé Eco Leau, promis à des économies de carburant jusqu’à 20%. Mais attention, ici, on ne joue pas dans la chimère : cette promesse suscite bien des remous, entre partisans convaincus et sceptiques déterminés.

Eco Leau : comment ça marche au juste ?

Laurent Baltazar était encore seul maître à bord de sa société en mars. Mais le succès de son kit l’a poussé à embaucher à tour de bras pour répondre à la demande. Il faut dire que le système est d’une simplicité désarmante :

  • Le kit s’adapte à toutes les motorisations.
  • S’installe tout près du turbo.
  • Injecte des particules d’air humide dans le circuit d’admission, qui viennent se mêler au précieux carburant.
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Résultat, selon son inventeur : le couple du véhicule s’améliore, l’automobiliste a moins besoin « d’appuyer » et donc consommerait moins. « Tout est purement mécanique et simple. Un moteur, c’est comme un corps humain, il lui faut de l’air pour fonctionner. Mais il fonctionne mieux si l’air est humide », explique Laurent Baltazar, jamais avare en métaphore bien sentie. Jusqu’à 20 % d’économies affichées… mais qui font débat.

Polémique : miracle mécanique ou mirage statistique ?

Difficile de s’y retrouver. Depuis la parution d’un article sur la question, les internautes crient à l’arnaque en ligne. Laurent Baltazar défend bec et ongles sa trouvaille : les fameux 20 % d’économies, dit-il, reposent « sur les retours clients ». Mais voilà, aucune étude sérieuse ne permet d’étayer (ni d’infirmer formellement) ces chiffres.

Même la respectable école des Mines de Douai s’est cassé les dents sur le sujet : « Notre étude n’a pas permis de confirmer que le système de dopage à l’eau était efficace, nous ne pouvons pour autant affirmer que le système Gillier-Pantone n’a aucune influence sur les performances du moteur », confiait-elle après une longue analyse du principe dont s’est inspiré Baltazar.

L’entrepreneur breton a quant à lui eu l’illumination en 2010, après un article dans Sciences et Vie évoquant la récupération des gaz d’échappement. Il décide de travailler sur l’optimisation de la combustion ; il en tire des résultats qu’il juge surprenants. « On permet aux gens de gagner en autonomie et surtout, on est moins polluants. Parce qu’on consomme moins, mais aussi parce qu’on émet moins de particules fines », avance celui qui était auparavant spécialiste informatique.

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Attention cependant : le système montre son efficacité principalement sur les grosses motorisations et quand le moteur est chaud. Sur les rejets polluants, c’est la même valse-hésitation, même si Baltazar cite une Fiat Punto dont les émissions de NOx auraient baissé de 30% après installation du kit. Plusieurs garagistes notent aussi une diminution de la calamine et des vilaines fumées noires sur les vieux diesels grâce à la pulvérisation de vapeur d’eau.

Derrière la polémique : le succès fou d’un kit qui séduit tous azimuts

Malgré la tempête, une chose est sûre : le carnet de commandes explose, surtout à chaque nouvelle crise pétrolière. Depuis 2012, Laurent Baltazar a écoulé pas moins de 20 000 kits. La hausse du prix des carburants booste la demande au point que même les garages partenaires, chaque mois plus nombreux, peinent à tenir la cadence. Aujourd’hui, plus d’un millier de kits sortent chaque mois de ses ateliers.

  • Le prix du kit Eco Leau : environ 500 euros pour une voiture légère, au-delà de 1 000 euros pose comprise.
  • Installation possible soi-même… à condition de repérer le turbo.

Petit à petit, la clientèle évolue : autrefois composée de 80 % de particuliers, elle attire de plus en plus de professionnels, car le kit s’installe aussi sur motos, camping-cars, camions et même tracteurs. Quant à la consommation d’eau ? Elle est ridicule : 20 centilitres pour 1 000 kilomètres. Pas de panique pour votre facture d’eau !

Côté éloges, les commentaires positifs s’accumulent pour louer l’efficacité du système. Les reportages sur le terrain, même anciens, témoignent de son utilité selon de nombreux automobilistes. Reste qu’une frange de professionnels persiste à douter.

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En résumé : Le moteur à eau, entre innovation réjouissante et polémique persistante, continue d’agiter l’univers des conducteurs. Fervents ou sceptiques, chacun y va de son commentaire, mais une chose est sûre : Laurent Baltazar et son Eco Leau n’ont pas fini de faire parler d’eux. Conseillez à votre garagiste d’affûter ses outils… et gardez l’œil ouvert, la révolution sous capot ne fait que commencer.

julien

Esprit analytique et stratège hors pair, Thomas est l’architecte des convictions profondes de Minoritaires.com. Passionné de marchés financiers, d’analyse fondamentale et de stratégies long terme, il apporte une vision lucide et structurée dans chaque prise de position.Derrière son calme apparent se cache une rigueur redoutable et une curiosité insatiable, toujours au service de l’investisseur indépendant. Avec Thomas, la réflexion prend le pas sur l’émotion pour mieux anticiper et comprendre les mouvements de fond.