L’auteur de « Père riche, père pauvre » remet le couvert. Robert Kiyosaki tire une nouvelle fois la sonnette d’alarme sur l’imminence d’un effondrement financier massif. Sa solution ? Se réfugier vers des actifs tangibles comme l’or, l’argent, le Bitcoin et l’Ethereum.
Nouveau coup de gueule contre la finance traditionnelle
Le 1er novembre 2025, via le réseau social X, Kiyosaki a une fois de plus sonné l’alarme. Un « massive crash » se profile à l’horizon selon lui, qui laissera des millions d’investisseurs sur le carreau. Son conseil ? Fuir vers des valeurs refuges classiques comme l’or et l’argent, mais aussi embrasser les cryptomonnaies avec le Bitcoin (BTC) et l’Ethereum (ETH). L’homme d’affaires maintient le cap sur sa prédiction d’un Bitcoin à un million de dollars. Quant à l’argent, il le qualifie de « meilleure affaire » du moment, avec un potentiel de triplement qui ferait rougir bien des placements traditionnels.
Les institutions se ruent sur le Bitcoin
Pendant que Kiyosaki prophétise, les géants financiers votent avec leurs portefeuilles. L’adoption institutionnelle du Bitcoin s’accélère, portée par des réglementations plus claires qui ouvrent grand les vannes des ETFs crypto. Résultat : le BTC enchaîne les records. Sur les dernières 24 heures, la star des cryptos a gagné 0,7 % pour flirter avec les 110 780 dollars. Plus révélateur encore, les volumes d’échanges bondissent de 35 % pour atteindre 29 milliards de dollars. Le Lightning Network y contribue en améliorant les infrastructures, tandis que les flux vers les ETFs battent des records.
Un prophète de malheur récidiviste ?
Kiyosaki et ses prédictions catastrophistes, c’est une longue histoire d’amour. Depuis 2011, il annonce régulièrement l’Apocalypse financière – en 2016, 2020, début 2023… Sauf que les krachs annoncés tardent à se matérialiser, ou du moins pas avec l’ampleur dramatique promise. Cette répétition a quelque peu érodé sa crédibilité auprès d’observateurs plus sceptiques. Reste que les fondamentaux qu’il pointe du doigt – dette publique galopante, inflation tenace, bouleversements technologiques du marché du travail – méritent qu’on s’y attarde.
Pourquoi ses avertissements trouvent encore écho
Malgré ses faux départs, Kiyosaki conserve des adeptes. Dans un contexte d’incertitudes économiques persistantes, nombre d’investisseurs réajustent leurs positions vers des actifs réputés sûrs. L’or retrouve ses lettres de noblesse, le Bitcoin se pose en alternative numérique crédible. L’entrepreneur ne mâche pas ses mots contre les monnaies fiduciaires, qu’il assimile à de la « fausse monnaie ». Sa prescription ? Investir dans les métaux précieux et certaines cryptomonnaies pour maintenir son pouvoir d’achat face à la dépréciation monétaire.
Des signaux contradictoires troublent l’analyse
Paradoxe du moment : malgré des afflux institutionnels records vers les produits cryptos, certains indicateurs sèment le doute. Les volumes de transactions stagnent parfois alors que les prix grimpent. Une équation qui interroge les spécialistes. Plusieurs experts alertent sur les risques de volatilité brutale en cas de sorties massives de capitaux. Les plateformes et gestionnaires de fonds scrutent la liquidité et guettent les signaux avant-coureurs. L’effet de levier et la faible profondeur des carnets d’ordres pourraient amplifier d’éventuelles réactions en chaîne.
La trilogie refuge selon Kiyosaki
La recette du gourou financier tient en trois ingrédients : conversion massive vers des actifs physiques et numériques. L’argent caracole en tête de ses recommandations, l’or garde sa place d’éternel refuge, tandis que le Bitcoin et l’Ethereum complètent la panoplie crypto. Cette migration généralisée reste tributaire de plusieurs facteurs : appétit réel des investisseurs, réactions des banques centrales face aux pressions inflationnistes et capacité des États à gérer leurs niveaux d’endettement astronomiques. L’équation est loin d’être simple.