Ce mardi 28 octobre, Apple a rejoint un cercle ultrarestreint en devenant la troisième entreprise américaine à franchir le cap symbolique des 4 000 milliards de dollars de capitalisation boursière. Après Nvidia et Microsoft cet été, la firme de Cupertino confirme sa place de géant des marchés financiers, surfant notamment sur l’engouement autour de son dernier smartphone.
Un parcours semé d’embûches qui aboutit finalement
Dan Ives, analyste chez Wedbush, l’avait prédit : Apple finirait par atteindre ce palier historique. Sauf que le chemin n’a pas été de tout repos. Pendant des mois, l’action traînait la patte face aux autres mastodontes des « Sept magnifiques » de Wall Street – Tesla excepted.
La menace des droits de douane américains planait comme une épée de Damoclès sur le groupe. Et pour cause : selon Counterpoint Research, près de 80 % des iPhone écoulés aux États-Unis sortent des usines chinoises, le reste étant fabriqué en Inde. Apple avait même quantifié l’impact de ces surtaxes à 1,1 milliard de dollars sur ses résultats du troisième trimestre.
S’ajoutait à cela l’épineuse question de l’accord avec Alphabet. Ce partenariat, qui rapporte environ 20 milliards de dollars annuels à Apple pour maintenir Google comme moteur de recherche par défaut sur Safari, faisait grincer des dents du côté des autorités de la concurrence.
Le retournement spectaculaire d’août à aujourd’hui
Début août, le tableau était sombre : l’action Apple affichait une chute de près de 20 % depuis le début de l’année. Des experts, comme ceux de Bestbrokers, pariaient même sur Meta pour atteindre les 4 000 milliards avant la marque à la pomme.
Mais deux coups de maître ont changé la donne. D’abord, Apple a annoncé un plan d’investissement de 100 milliards de dollars sur le sol américain – une décision qui a manifestement séduit l’administration en place.
Puis, en septembre, l’iPhone 17 a fait ses débuts. Le lancement s’est accompagné d’une offensive marketing massive, notamment pour le modèle iPhone 17 Pro Max. Les opérateurs télécoms ont joué le jeu à fond, multipliant les offres promotionnelles pour attirer de nouveaux clients et stimuler les ventes.
L’avenir s’annonce radieux, surtout en Chine
Les premiers signaux sont encourageants : le nouveau modèle semble séduire bien au-delà des frontières américaines. La Chine, marché stratégique s’il en est, montre des signes d’appétit renouvelé pour les produits d’Apple.
Rendez-vous ce jeudi 30 octobre pour les résultats trimestriels, scrutés à la loupe par les investisseurs. Les analystes tablent sur une hausse des ventes d’iPhone de 7,4 % pour le trimestre écoulé en décembre. Gene Munster, figure respectée du secteur, se montre plus optimiste encore : il mise sur une croissance pouvant atteindre 10 %, de quoi satisfaire pleinement les attentes du marché.