Ils sont les artistes du quotidien, ceux qui domptent les mèches rebelles, redonnent vie à des crinières fatiguées, et font briller les cheveux – et les regards – à l’approche des fêtes. Car oui, si décembre rime avec magie et guirlandes, dans les salons de coiffure, c’est surtout le mois du rush, du non-stop et des rendez-vous qui s’enchaînent plus vite qu’un brushing raté.
Une filière dynamique, aux quatre coins de l’Hexagone
Aujourd’hui en France, plus de 106 000 coiffeurs exercent leur métier avec passion. Et loin de s’essouffler, la profession attire toujours : près de 15 000 offres d’emploi ont été publiées entre décembre 2023 et novembre 2024, soit une hausse de 2,4% par rapport à l’année précédente. Une bonne nouvelle pour celles et ceux qui rêvent de ciseaux, de mèches caramel et de conseils capillaires à longueur de journée.
Mais où recrute-t-on ? La réponse est simple : partout. De Lille à Marseille, de Brest à Strasbourg, les coiffeurs sont demandés. Sans surprise, l’Île-de-France caracole en tête avec 2441 offres, en hausse de plus de 15%. Viennent ensuite l’Auvergne-Rhône-Alpes (près de 2000) et la Nouvelle-Aquitaine (1680). Bref, que vous soyez plutôt chignon romantique à Lyon ou coupe pixie à Bordeaux, les opportunités sont là.
CDI en force et liberté d’installation
Autre point fort : la stabilité de l’emploi. Dans un monde du travail où le CDD fait souvent la loi, la coiffure tire son épingle du jeu. 67% des offres sont en CDI, de quoi séduire les profils en quête de sécurité professionnelle. Les CDD représentent 14% des contrats, le reste se partageant équitablement entre alternance et stages.
Et pour ceux qui rêvent d’indépendance ? Le métier offre aussi cette possibilité : grâce au statut d’entrepreneur individuel, entré en vigueur en mai 2022, il est désormais possible d’ouvrir son salon… chez soi. Un luxe qui séduit, notamment dans les zones rurales ou pour celles et ceux qui souhaitent travailler à leur rythme, en toute autonomie.
Un métier, plusieurs visages… et des revenus variés
Côté rémunération, un coiffeur salarié touche en moyenne 2049 euros par mois. Un revenu correct, mais qui peut grimper très vite. Les coiffeurs à leur compte, les gérants de salons ou encore les coiffeurs des célébrités peuvent doubler, tripler… voire exploser ce chiffre. Car dans ce métier, tout est affaire de réputation, de savoir-faire et, parfois, de carnet d’adresses.
En résumé ?
La coiffure est un métier vivant, exigeant, mais profondément humain. Il ne connaît ni crise ni frontières. Et surtout, il sait s’adapter : aux saisons, aux tendances, aux technologies, et désormais, aux nouvelles façons de travailler. Alors si vous cherchez une profession qui ne manque ni de charme, ni d’opportunités, les ciseaux vous tendent les bras.