Nous publions la liste des valeurs détenues en portefeuille au 15/12/2018 :
ACCOR – FR0000120404 ( suivi post cession d’actifs significatifs)
ALSTOM-FR0010220475 (suivi apports d’actifs prise de contrôle par Siemens)
ALTAMIR-FR0000053837 (suite OPA)
CGG RGPT-FR0013181864 (suivi post restructuration financière)
CGG BSA – FR0013309614
GEMALTO-NL0000400653 (OPA en cours)
GROUPE EUROMEDIS – FR0000075343 (suivi post OPA)
HYBRIGENICS- FR0004153930 ( suivi AG et dissolution)
PERNOD RICARD- FR0000120693 ( suivi gouvernance & AG)
L’OREAL- FR0000120321 ( suivi rachat d’actions)
SEQUANA RGPT- FR0011352590 (suivi post restructuration financière)
SOCIETE GENERALE-FR0000130809 (suivi dossiers litiges)
SOLOCAL GROUP RGPT – FR0012938884 (suivi post-restructuration financière)
Au 5 décembre 2018, notre portefeuille abrite les titres de 12 émetteurs (PS : nous avions engagé la vente de Pernod Ricard qui n’a pas été concrétisée) avec la vente des actions Stallergenes, XPO Logistics et l’achat de quelques actions Hybrigenics ( en cours) qu’il nous semble intéressant de suivre du fait de l’AG du 20 décembre ou du 15 janvier.
Tous ces titres ont été acquis au moment où ils ont fait l’objet d’une attention particulière de la part des minoritaires. Notre portefeuille n’est pas destiné à se valoriser. Ces achats nous permettent de partager l’expérience de nos lecteurs actionnaires (réception d’information, convocation aux AG, informations sur les opérations financières, accès à Votaccess). Le montant total du portefeuille atteint 4581 € et 9 lignes sont dans le rouge à cette date compte tenu des frais d’acquisition. Seules Gemalto, L’Oréal et BSA CGG génèrent un gain.
Le cours de SoLocal a chuté à 0,633 € ( achat à 1,31€), les actionnaires qui ont participé à l’augmentation de capital à 1 € et ont voulu faire une moyenne à la baisse, ont enregistré de nouvelles pertes. Ce n’était pas une bonne idée. Le cours de Sequana s’est lui aussi effondré à 0,251 € (contre 0,467 € à l’achat). Ce qui montre qu’il n’est jamais trop tard pour vendre, tant qu’il n’existe pas des signes tangibles de retour à meilleure fortune. Même chose pour CGG.
La préoccupation de ceux qui investissent dans le but de faire fructifier leur épargne et de la protéger de l’inflation, est, entre autres, de détecter les vrais signes de retour à meilleure fortune des valeurs massacrées. Les actionnaires individuels vendent tard et achètent souvent trop tôt. Il faut donc opérer comme les gestions actives, en passant beaucoup de temps à anayser les dossiers, la stratégie, la gouvernance, et tous ces petits signes qui en disent long aussi sur la sincérité de la communication financière, la poussière sous le tapis, l’entente des actionnaires, d’une équipe, les départs de personnes clés etc. Ne jamais oublier aussi de lire la rubrique « risques » du document de référence, même si c’est un véritable repoussoir. Pour les actionnaires, un management qui affronte les risques, les mesure et s’attache à les minimiser est préférable à un management qui ferme les yeux et les minimise. Car les risques, les managers ne les évoquent que s’ils savent les résoudre. Assister à l’AG, poser des questions écrites doit servir à se faire une idée de l’appréhension des risques par la Direction. C’est beaucoup d’attention à porter à son portefeuille mais en Bourse « No pain no gain ». Mieux vaut donc détenir quelques valeurs triées sur le volet, qu’un panier rempli de toutes sortes de titres qui, au mieux, permettront de se diversifier et de reproduire les indices.
Le BSA CGG Rgpt dans le PEA : un attrappe-nigaud ?
Notre ligne de CGG BSA pose toujours un problème. Il s’agit des BSA distribués par CGG aux actionnaires à l’occasion de la dernière augmentation de capital très dilutive. C’était une très mauvaise idée. Le principe est le suivant : ces BSA sont exerçables à 3,12 euros à raison de 3 BSA pour obtenir 4 actions CGG RGPT ce qui signifie que si vous avez 3 BSA vous pouvez théoriquement acquérir 4 actions en les payant 3,12 € chacune.
L’action CGG RGPT valant actuellement 1,50 €, nous ne voyons pas l’intérêt d’exercer ses BSA c’est à dire d’acheter des actions à 3,12 €.
Attention, de nombreux actionnaires qui détiennent leurs BSA sur un compte titre ordinaire ou un PEA, ayant reçu l’avis de leur intermédiaire leur permettant d’acheter via les BSA des actions au dessus du cours se sont laissés piégés et ont souscrit à 3,12 €, c’est évidemment un attrape-nigaud. Mais peuvent-ils faire autrement.
Notre banquier, la Caisse d’épargne Ile-de-France (CADIF) nous dit que nos BSA ne peuvent rester sur le PEA, c’est la loi. Ces titres ne peuvent être, ni vendus, ni achetés depuis le PEA ( afin de compléter leur nombre et de souscrire aux actions, pour notre part il nous en manque 2). Mise à jour du 13/12/2017 : Le service titres des Caisses d’épargne vient de nous adresser par téléphone un ultimatum : soit nous ouvrons un compte titre ordinaire pour recueillir ces quelques BSA (10) d’une valeur d’environ 0,20 € pièce soit 2,10 $ au total, afin de pouvoir ensuite les vendre sur le marché avec les frais inhérents soit 7,90 €. Soit il menace de clôturer notre PEA ce qui signifie qu’il vend toutes les lignes de titres dont nous disposons en nous facturant bien entendu les frais de transaction ( environ 100 € et probablement en plus des frais de clôture).
Du terrorisme financier, mais « en toute légalité » selon notre banquier ! Voici le genre de problèmes auxquels sont confrontés sans arrêts les actionnaires individuels avec toutes sortes de titres et pas seulement avec les BSA qu’on leur fourgue pour les amadouer dans les augmentations de capital ( voir OPE Lafarge et OPA/OPE Safran sur Zodiac etc. ). Voilà ce qui éloigne les actionnaires individuels de la Bourse un peu plus chaque année. A tous ceux qui ne veulent pas de problèmes de ce type, il reste à conseiller le compte titre ordinaire . Les jours du PEA ( dont les profits sont encore amputés de 17,2 % avec la CSG après avoir été bloqués 8 ans) sont donc comptés surtout pour les actionnaires qui ont de tous petits revenus, voire ne sont pas imposables. Ils peuvent en effet, à conditions de le faire pour tous leurs revenus financiers, opter pour l’imposition au titre de l’Impôt sur le revenu qui rend le compte titre aussi attractif et beaucoup plus souple. Le seul avantage du PEA en comparaison dans ce cas, c’est la trésorerie équivalente à la CSG que l’Etat laisse à disposition de l’actionnaire dans le PEA pour ne lui faire payer qu’en fin de course, alors que le paiement des taxes et CSG est annuel quand il s’agit d’un compte titre. Dans tous les cas, le compte titre est fiscalisé à 30 % maximum avec la Flat Tax.